Prix Lauréat pour le Projet alimentaire territorial
La Communauté de Communes Roumois Seine, représentée par Gwendoline Presles, Vice-présidente en charge du Développement économique, économie circulaire, artisanat et commerce était présente Jeudi 2 mars 2023 au Salon International de l’Agriculture pour recevoir le Prix Lauréat pour le Projet alimentaire territorial aux côtés de Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et d’Agnes Firmin Le Bodo, Ministre déléguée auprès du Ministre de la Santé et de la Prévention, chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé.
Qu’est-ce que le Programme national pour l’alimentation ?
La Communauté de Communes Roumois Seine fait partie des 35 lauréats pour soutenir les projets alimentaires territoriaux (PAT)
Les 35 lauréats de cette édition ont été récompensés au salon international de l’agriculture. Grâce à ces nouveaux projets développés sur l’ensemble du territoire, la France possède au moins un projet alimentaire territorial par département.
Les projets alimentaires territoriaux (PAT) ont l’ambition de fédérer les différents acteurs d’un territoire autour de la question de l’alimentation, contribuant ainsi à la prise en compte des dimensions sociales, environnementales, économiques et de santé de ce territoire. Ils constituent une approche territoriale innovante qui rassemble l’ensemble des acteurs concernés par l’alimentation. Ils jouent un rôle essentiel pour accélérer la transition agricole et alimentaire en rapprochant producteurs, transformateurs, distributeurs, collectivités territoriales et consommateurs.
Le partenariat du ministère en charge de l’Agriculture jusque-là mis en place avec l’Ademe (Agence de la Transition Ecologique) et la Direction générale de la cohésion sociale s’est élargi, pour cette édition, à la Direction générale de la santé du ministère de la Santé et de la Prévention. Afin d’accompagner le déploiement des PAT, ce partenariat a permis de réunir le soutien du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire à hauteur de 1 300 000 €, de l’Agence de la transition écologique (ADEME) à hauteur de 1 000 000 €, du ministère de la Santé et de la Prévention à hauteur de 500 000 euros et du ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées à hauteur de 200 000 euros, soit une enveloppe totale de 3 millions d’euros.
Si à ce stade, cet appel à projets reste un outil essentiel du PNA, le partenariat mis en place pour cette édition 2022-2023 permet dès à présent de préfigurer ce que pourrait être un des outils de mise en œuvre de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat, qui sera élaborée dans les prochains mois, comme prévu par la loi « Climat et résilience ». Cette stratégie déterminera les orientations de la politique de l’alimentation durable, moins émettrice de gaz à effet de serre, respectueuse de la santé humaine, davantage protectrice de la biodiversité, favorisant la résilience des systèmes agricoles et des systèmes alimentaires territoriaux et garante de la souveraineté alimentaire. Elle définira également les orientations de la politique de la nutrition.
Le projet de Roumois Seine, lauréat
Assistance à la co-construction et accompagnement au lancement de la phase opérationnelle du PAT
À l’heure des questions des grandes transitions, de résilience et de sécurité alimentaire, des initiatives émergent sur le territoire de la Communauté de communes Roumois Seine afin de garantir une alimentation locale, saine et de qualité auprès des consommateurs. Il appartient aujourd’hui à Roumois Seine de doter le territoire d’un cadre stratégique en la matière, afin de permettre aux acteurs du système alimentaire local de dialoguer et de proposer un programme d’actions concertées, coordonnées et complémentaires. En parallèle à cette réflexion commune, il s’agira également pour le territoire de renforcer sa démarche partenariale, en appréhendant les questions d’alimentation à l’échelle d’un bassin de vie.
Le PAT de la Communauté de Communes Roumois Seine a vocation à aborder les grands axes de l’alimentation (économique, social, environnemental) en prenant également en compte les enjeux de santé (nutrition/éducation) ou de justice sociale (précarité alimentaire). Les objectifs, définis collégialement, tiendront compte des réalités du territoire et s’appuieront sur des documents cadre de portée nationale et régionale. Dans une logique de cohérence des politiques publiques, les documents stratégiques de la collectivité viendront également renforcer le PAT de la collectivité (CRTE, PLUi, PCAET…) avec lesquels il sera articulé.
Au-delà de la réalisation d’une étude spécifique et de la rédaction d’un cahier des charges du futur PAT des 40 communes du territoire, un(e) chargé (e) de mission PAT sera recruté afin d’accompagner le déploiement opérationnel du programme d’actions aux plus près des acteurs locaux. De même, un vice-président référent sera en charge de ce dossier, qui mobilisera en outre plusieurs services de la collectivité dans une logique de transversalité.
Source : agriculture.gouv.fr